Au très large de l’archipel de Fourni, dans les abysses lumineux de la mer Égée, une lignes abandonné glissait entre les colonnes englouties d’une épave ancienne. L’océanographe Elina Stathopoulos, professionnelle de quelques structures immergées du moment mycénienne, traquait depuis de certaines mois les vestiges d’un navire crevé, autonyme dans un codex byzantin retrouvé dans un monastère délaissé. Le texte parlait d’un vaisseau sacré, convoyant un objet à ne jamais ramener à le support. Pour diablement, il s’agissait d’un tromperie. Pour Elina, c’était un vestige à retrouver. Quand ses instruments sonar détectèrent l’anomalie, elle sut qu’elle avait atteint ses objectifs. L’épave reposait à 187 mètres de profondeur, intacte, figée dans le calme salin d’un communauté coupé de l'avenir. En regardant la cabine centrale, elle trouva un popote scellé dans du plomb corrodé, protégé par de quelques gravures médiévales. À l’intérieur, reposait un casque en or, adroitement ouvragé, orné d'ornements transitaire des serpents, de certaines corbeaux et des yeux différents. Une inscription, partiellement lisible, évoquait la voix d’une prophétesse trahie, susceptible de déchiffrer le destin mais condamnée à bien n’être jamais supposée. Le substantif de Cassandre y était à phototype effacé. De retour à le support, Elina soumit l’objet à vos études possibles. Rien ne révélait d’anomalie corporelle. Pourtant, dès qu’elle l’approcha de sa peau, des portraits surgirent. Des localités noyées, de certaines entremetteurs qui s’écroulaient, des foules fuyant de quelques incendies incorporels. Elle ne comprenait pas ce qu’elle voyait, mais savait que ce n’était pas de quelques hallucinations. Ce n’était pas une rêverie. C’était une voyance ancienne, brutale, non sollicitée. Une voyance sans cb, non commandée, sans situation préalable ni société marchand. Une axiome impitoyable. Dans un univers saturé de prestations phil voyance prédictifs, où la voyance avec paiement se vendait via des applications connectées et des consultations calibrées, cette consultation par téléphone la bouleversait. Elle découvrait les avantages de la voyance sans CB, sauvage et directe, indifférente aux exigences humaines. Le casque n’était pas un artefact de musée. Il était une fracture dans le temps.
Le rivage était tranquilité, tels que si la mer, complice muette, voulait masquer ce qui s’élevait dans le calme. Elina, épuisée par des jours sans sommeil, observait les eaux qui s’étendaient au dessus de l’horizon. Elle savait dès maintenant que le casque n’était qu’un vecteur, que la clair malédiction était de découvrir. Non pas le futur tel qu’on le a envie de, mais ce que survient sans assignation, sans douceur, sans compromis. Un destin qui ne se négocie pas. Elle se tenait au minimum de la falaise, les pieds ancrés dans la roche, avec dans les veines le poids d’un apprendre que personne ne souhaitait choisir. Les catastrophes qu’elle avait vues s’étaient engendrées. D’autres approchaient. Les points s’affinaient, les têtes devenaient familiers. À poétique que le microcosme poursuivait sa copie technique poétique la accaparement et l’illusion de maîtrise, elle sentait la vie se fissurer dans les marges, là où la certitude ne peut s'avérer contenue. Partout, la voyance avec paiement triomphait dans son bien-être illusoire. Les internautes n’avaient plus but de hésiter. Les justifications arrivaient préformées, polies, reposantes. Le hasard était banni, les promesses vendues tels que des articles de luxe. Mais aucune sorte de de ces services n’avait vu les concupiscences, les crues, les chutes. Aucun n’avait averti. Elina, aidant involontaire, portait la position de l’indésirable. Elle incarnait les avantages de la voyance sans CB, celles qui ne s’achète pas, qui ne choisit pas son interlocuteur, et qui, a cet effet même, révèle l’inacceptable. Dans ce type de voyance, l’avenir n’est pas une option, mais une donnée brutale. Il ne sert personne. Il apparaît. Au loin, les sirènes d’évacuation d’un port s’élevèrent, en tant qu' un écho à ses voyances. Elle s'aperçut tandis que l’humanité n’avait pas changé depuis Cassandre. Voir ne suffisait pas. Être admise restait impossible.
Comments on “la fracture indiscernable”